Aujourd’hui, petite visite de l’envers du décor : pour ‘maquetter’ dans de bonnes conditions, un minimum d’outillage de bonne qualité est nécessaire… Merci à Fred pour l’idée de l’article
Je possède bon nombre de mes outils en double exemplaire (voire plus). Deux raisons à cela… Tout d’abord, chez moi, les objets ont une fâcheuse tendance à s’égarer momentanément (paraitrait que je suis un tout petit peu bordélique… mais je pense qu’il s’agit d’une légende ). La principale raison est le confort de travail : un même outil en plusieurs exemplaires apporte un gain de temps appréciable lorsqu’il n'est plus nécessaire de permuter les accessoires tels que les lames, forets, fraises & Co…
Tout d’abord, mes Dremel® et leur support. Celle du bas est un modèle basique à 10 vitesses. Celle du haut est une ‘Professional’ ; Elle est plus puissante et dispose d’un variateur électronique allant de 5000 à 33000 tours/minute. L’une et l’autre peuvent être utilisées manuellement, sur la colonne de perçage (partie basse du support) ou à l’aide du flexible (en étant suspendue en haut du support).
Des deux Dremel®, la Professional est ma préférée. Je l’utilise pour percer, poncer, fraiser ou ‘disquer’.
Les services que peuvent rendre les mini-perceuses sont multiples, comme le montre cette mallette d’accessoires que je viens tout juste de m’offrir. Je vais en avoir pour quelques heures pour tous les tester
Les instruments de mesure et de traçage : pied à coulisse (Fischer-Darex®), règle métallique pour les découpes, règle en plastique pour les tracés, trace-cercles, rapporteur et porte-mines de 0,3 mm.
Les outils de découpe : cutters Olfa®, scalpels, scies (une pour le bois, une pour le métal) et boites à onglet . J’ai usé des dizaines de cutters bas de gamme avant de me décider à investir dans des cutters de qualité. Ces deux là sont top. En plus, ils sont équipés d’un très pratique aileron servant à ouvrir les pots de peinture à maquette (auparavant, pour cela, j’utilisais une pièce de 5 cts Italienne – j’aime bien le Colysée).
Les outils de ponçage : limes, rifloirs et papier de verre de différents grainages.
Les perceuses à main sont utilisées pour les trous de très petit diamètre (de 0,4 à 2 mm). Elles permettent un travail beaucoup plus précis qu’avec une perceuse électrique. La pointe montée sur un manche de scalpel (à gauche sur la photo) me sert à marquer l’emplacement du futur trou afin que le foret ne dérape pas lorsque je commence à percer. De mes 3 perceuses à main, la Citadel® (la noire et argent) est la plus confortable d’utilisation. Chacune est équipée de 2 mandrins réversibles, soit 4 diamètres différents (le mandrin qui n’est pas utilisé est rangé à l’intérieur du manche de la perceuse).
Le reste de mon outillage : tapis de coupe de différentes tailles, lampe à variateur (qui sert également de support aux pinces de serrage et à la Patafix), calculatrice (Texas-Instruments® TI57 II de 1984 avec ses piles d’origine !), scotch (simple et double face), bâtonnets, cure-dents, élastiques, marqueur indélébile, diverses pinces de serrage Wolfcraft® et la colle (colle à bois Sader® à prise rapide pour 99% des cas, et Super-Glue® quand la colle à bois ne convient pas).
Ah, j’allais oublier une chose essentielle : mon carburant… Coca-Cola® light et chocolat Nestlé® dessert
Bien sur, il n’est nullement nécessaire de disposer de tout ce matériel. Mais, pratiquant le modélisme en amateur depuis 27 ans, et les outils étant de très bonne qualité, l’investissement moyen annuel est, somme toute, très raisonnable.